Imaginez quelle a dû être la
réaction de monsieur Thiriez après que le Portugal soit passé devant la France
au classement UEFA. Les poils de la moustache hérissés, enfourchant son scooter
pour oublier... Et chercher des solutions à cette « tragédie ». Oui,
entre guillemets, car disons le, il n’y a rien de plus mérité. Des clubs
français qui ne peuvent rivaliser en Ligue des Champions, mais qui ne jouent
même pas la seule compétition européenne à leur porté.
Oublions la
piteuse élimination de l’Olympique Lyonnais, un accident de parcours. Le
problème des clubs français ne se trouve dans la compétition reine, mais dans
la C3. Une coupe pour laquelle les clubs français se battent toute une saison, pour
finalement ne pas la jouer, la déjouer même, en y alignant des équipes B ou C.
Sans parler de cette saison, et
du groupe ultra compliqué du PSG (pour rappel : Bilbao la Terrible,
Salzbourg l’Impitoyable, et le Slovan Bratislava, équipe la plus titré de
Slovaquie), les clubs français n’y arrivent pas, mais surtout n’essaient pas. Le
PSG avait largement les moyens de se
défaire de Benfica la saison dernière, sans parler du LOSC contre Eindhoven.
Mais force est de constater que cette sale habitude d’aligner des équipes bis
coûte aux clubs français en général. Le dernier espoir est l’OM, qui joue
demain. Dernier espoir, car en cas d’élimination, ce sera scellé et
le dernier qualifié pour la C1 devra passer un tour de plus, au moins pour la
saison 2013/2014. « Un tour contre le champion de Biélorusse, c’est
tranquille… ». Sauf que les clubs des anciens pays du bloc soviétique n'ont que ça à jouer, et qu'on ne peut sous estimer les seconds de championnats comme la Belgique, les Pays-Bas, ou encore la Grèce. Un match où
ces joueurs, à la différence des nôtres, donnent tout. Puis un match de plus,
c’est une préparation différente, et un cumul de match qui commence très tôt
dans la saison. Et quand on connait la propension des entraineurs à effectuer
un turn over pour les compétions du Vieux Continent, cela n’augure rien
de bon pour l’indice de notre chère Ligue1.
Il y’a bien sûr plusieurs responsable.
A commencer par les joueurs eux-mêmes, qui sont finalement les principaux
acteurs de ce sport. Les entraineurs ou clubs qui préfèrent très souvent
privilégier le championnat. Le manque de culture foot en France, fait qu’il y a un
manque de ferveur et d’envie de se montrer sur le plan européen. Une arrogance,
ou du moins l’impression d’arrogance. Mettre des équipes affaiblies pour une compétition
européenne, montre bien que la France voit son football d’une bien meilleuer
facture que ce qu’il n’est réellement. « On a des échéances importantes au
niveau national … Bla Bla Bla. ». Mais gagner la Coupe de la Ligue ne
permettra jamais de recruter une pointure, au contraire d’une très bonne prestation
en coupe d’Europe. A ces responsables on
peut bien sur ajouter Frédéric Thiriez, le président de la ligue1.
Monsieur Thiriez a instauré à la
fin de la saison 2006/2007 un plan visant à rendre le championnat français plus
intéressant, et à le faire passer 3ème à l’indice UEFA. Ce plan,
répondant au très mélodieux nom de « Footpro 2012 » est un échec
total. En effet, au lancement du plan, quatrième de l’indice UEFA, la France a
perdu 2 place, se faisant désormais dominer par l’Angleterre, l’Espagne,
l’Allemagne, l’Italie et désormais le Portugal. Ce plan visait également une
victoire en Ligue des champions avant la saison 2012. A moins d’une énorme
surprise de l’OM, c’est également raté.
Cette perte d’une place n’est pas
une fin en soi. En effet, les clubs français sont en mesure de retrouver dès
la saison prochaine leur place et pourquoi pas de relancer une dynamique
européenne. Mais pour y arriver certaine chose sont à changer, et une prise de
conscience est nécessaire.
Parce que le
football doit rester football, et que la Moustache n°1 du football français en a besoin...
Au Café
Crème
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire